fichtner fiché feat.Ulysse L. Atlas

Messages : 8 Date d'inscription : 01/09/2013

*Lorsqu'un homme a faim, il traque, chasse ou pêche.
ces hommes là sont ceux qui sont honnête dans la vie.
Ils travaillent pour manger.
Moi je suis plus un coyote qu'un homme.
A qui peux m'en vouloir, l'on me laisse pas travailler aussi.
si il y a les cours mais on est pas payé alors il faut bien cotiser un peu.
je mange jamais aux heures de repas dans le refectoire.
Le bruit et la foule me dérange à force.
Puis c'est en se fesant moins remarquer que l'on a plus de chances de réussir un larcin!*

La porte de la cuisine s'ouvre et Dastan s'abaisse sous un table basse.

*c'est pas vrai, je voudrai juste une pomme et me revoilà en situation compliqué.*

Fichtner fiché
Dastan Fichtner & Ulysse L. Altas

L’après-midi est bien avancé et je reviens d’une petite escapade discrete en ville. J'avais vraiment besoin de sortir, de respirer un vrai air pur. Erer dans les ruelles deserte et dans le cimetière pendant deux trois heures et le remède parfait à mes angoisses de clostrophobe.
Je me glisse hors du tunnel secret et débouche dans le couloir sombre du sous-sol. Tout semble silencieux et personne à l’horizon.
Au moment où je me risque à avancer, une silhouette tourne au coin du mur et se glisse silencieusement dans les cuisines. Visiblement je ne suis pas le seul à me risque en dehors des limites.. Je tourne la tête de tous les côtés et me mets à galoper comme un dératé jusqu’à la porte derrière laquelle vient de disparaître mon collègue. Je me glisse à mon tour dans la pièce, laissant maladroitement la porte ouverte derrière moi.
« Y’a quelqu’un ? » Ma question pourtant simplement murmurée, résonne sous le plafond bas.
Je me risque à faire quelques pas de plus, glissant au passage un morceau de pain dans ma poche. Qui que soit la personne qui vient de s’introduire ici, ce n’est pas la première fois qu’elle le fait, et elle sait visiblement très bien comment s’y prendre. J’espère au moins que ce n’est pas Stephane, cette petite écervelée serait parfaitement capable de faire ça.

BY POULPETTE.

Messages : 8 Date d'inscription : 01/09/2013

fichtner fiché feat.Ulysse L. Atlas Jamie-Bell-Jumper.3

*Oh non, c'était Ulysse, le garçon clostrophe qui s'amuse à surveiller et charier sa soeur...
Il n'est pas prétencieux mais son allure me laisse croire qu'il est un peu niait sur les bords.
Il possède une apparence totalement américaine, je suis persuadé qu'il s'amuse à parler anglais et français pour faire croire qu'il déjà partit aux Etats unis. Bref heureusement que c'est lui. je ne sais même pas de quoi il est capable avec ses facultés.*

Dastan se glissa doucement entre les barreaux du comptoir de cuisine sans qu'Ulysse l'entende. Lorsque l'on entendait au loin quelqu'un marcher en direction de la cuisine.

*Encore quelqu'un, à croire que je suis maudis.
faut que cet idiot sorte avant de me faire repérer!Je vais essayer de lui demander de partir gentilment et avec compréhention.
J'espère qu'il réagira comme je le souhaite*
<< hey toi, ça te dirai de partir en refermant la port ...>>

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Dastan Fichtner & Ulysse L. Altas

Personne. Je suis sur le point de faire demi-tour quand j’entends un bruit de pas. Pas de bol, ça vient de l’extérieur.
« Hey toi, ça te dirai de partir en refermant la porte ... »
Je sursaute et me retourne brusquement. Un grand type brun habillé tout en noir se tient face à moi. Son visage me dit vaguement quelque chose mais je ne connais pas son nom, il n’est pas très loin de moi dans le dortoir. Si je ne me trompe pas, il est arrivé il y a peu de temps. Je me demande comment il a pu échapper à cet endroit pendant tant d’années..
Il a un petit rictus moqueur collé au visage et aussitôt je me sens mal à l’aise. Dans ses yeux j’ai l’impression d’être le mec le plus stupide de la terre. Je décide de me reprendre et lui lance d’une voix un peu dure : « T’es malade j’vais pas sortir ! Si j’me fais chopper ils vont plus me lâcher.. Et si je tombe, tu tombes avec moi. On ferait mieux de se planquer ! »
Je me glisse sous l’un des grands plans de travail en inox. Tout ici sent le détergeant et les produits d’entretient. On est loin du doux fumet de pommes de terres sautés au lard de quand j’étais chez mon père.. Je soupire et jette un œil à l’autre.

BY POULPETTE.

Messages : 8 Date d'inscription : 01/09/2013

Ulysse sursauta de peur et d'un coup son visage est devenu plus argneux.
Comme si il voulait me montrer qu'il est le chef ici.
Ou alors il a des pulsions de haine lorsqu'il a peur mais je pense plus qu'il veut m'impressioner.
j'allais lui dire de se planquer quand il m'a dit d'un ton de rage que si il se fesais prendre ici, je le serai aussi.
C'est lui qui gâche mon petit déjeuné et c'est moi qui dois payer le prix.
Je le pensais plus sympatique mais les apparence sont trompeuses.
Puis il se cacha sous un plan de travail en inox mais il n'avait pas vue qu'il avait laissé son sac derrière la porte de la cuisine.
je lui fesais signe qu'il devait le reprendre avant que la personne entre.
Il ne comprennait rien... ça en devenait grotesque.
Je baissa la tête.
*c'est mort cette fois, je vais pas manger avant un long moment*

Voilà elle est entrée.
C'était la présidente doyenne, elle s'appelle Kimberley.
Et son nom reflêtait beaucoup son apparence:
grande blonde avait un chignon.
un costume très noir avec un chemise rose ainsi qu'une paire de lunette noir.
C'est un femme avec un caractère de dictatrice.
Lorsqu'elle vous convoque, vous craignez le pire avec elle.
Elle arrivait à faire ruisseler des courants de larme aux plus durs de l'établissement.
Le premier pas dans la cuisine me fesait arrêter de respirer directement.
Le second me fit trembler d'effroie.
Et le troisième finit par faire éternuer Ulysse...
Pas de chance pour lui et pour moi.

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Dastan Fichtner & Ulysse L. Altas

Nous échangeons un regard, au fond nous sommes tous les deux inquiêts derrière nos airs de gros durs. Il se met à faire de grands signes que je ne comprends pas. Je me contente donc de lui adresser une grimace d’incompréhension totale.
Puis une silhouette se dessine dans l’embrasure de la porte. L’homme en face de moi se raidit aussitôt et je vois dans ses yeux une lueur qui ne me laisse aucun doute. La doyenne. Mon cœur se serre et je me colle un peu plus à la paroi froide, comme si je pouvais me fondre dedans et disparaître.
Soudain une petite poussière vient se coller sur ma narine. C’est sûr que c’est l’instant choisis. Impossible d’y résister, un éternuement m’échappe. C’est fini. Je sais que plus rien ne sert de me cacher et je me glisse au sol, face à la mégère. Son regard me transperce aussitôt et j’ai l’impression d’être redevenu le mioche tétanisé que j’étais devant ma mère.
Un pas de plus vers nous et sa voix nous tranche d’un coup. « Les cachots. Tous les deux. Trois jours. Et puisque vous ne vous êtes pas gênés pour vous servir, pas de nourriture. »
Mon estomac se tord et je pose instinctivement la main sur ma poche gonflée par le bout de pain. Ses yeux ne manquent pas de suivre mon geste et sa main de se tendre. « Donnez. La punition prend effet immédiatement. »
Je lui tends mon butin la mort dans l’âme et jette un regard à mon compagnon d’infortune. Plus d’échappatoire possible, nous nous élançons à sa suite.

BY POULPETTE.